Auparavant, dans les écoles de danse, et notamment à l'Opéra, les élèves choisissaient une danseuse qui devenait leur "protectrice" si elle le voulait bien.
C'était, en quelque sorte, une marraine qui donnait des conseils, qui consolait parfois, qui aidait à s'entrainer pour progresser etc...
Chaque élève avait donc une "petite mère" ou pour les garçons un "petit père"...
Ma petite mère, lorsque j'avais votre âge, s'appelait Gislène. Elle était bien plus grande que moi. Elle remplaçait notre professeur lorsque celle-ci ne pouvait pas faire le cours.
Un jour elle a été engagée dans une troupe de danseurs qui sont partis en allemagne... J'ai correspondu quelques temps avec elle, puis la vie nous a séparé... mais je pense encore souvent à elle qui m'a fait aimer la danse classique !